Piliers, dépilarisation et clivages philosophiques en Belgique

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Auteur
Sous la direction de L. Bruyère, A.-S. Crosetti, J. Faniel, C. Sägesser
Année
2019
Pages
288

CRISP, novembre 2019, 288 pages

 

La « pilarisation », concept venant des Pays-Bas et emprunté au néerlandais « verzuiling », constitue une des caractéristiques fondamentales de la société belge. Construit historiquement dès le début du 19e siècle sur les clivages philosophique et socio-économique, ce système d’organisation sociale et politique a mené à la construction de milieux sociaux séparés. Ces « piliers », fondés sur une même idéologie (catholique, laïque, libérale ou socialiste), encadrent les individus du berceau au tombeau au travers d’organisations qui leur sont propres, telles que des écoles, des hôpitaux, des mutualités, des syndicats, des coopératives, des mouvements de jeunesse et parfois un parti.


Depuis plusieurs décennies, se pose la question de la dépilarisation. Les changements sociétaux concomitants à une ouverture et à une reconfiguration des piliers ont engendré une restructuration de la société, et ce, notamment, au travers d’une multiplication de nouvelles organisations. Si un processus de dépilarisation semble avoir été entamé dès les années 1960, qu’en est-il aujourd’hui ? Reste-t-il, dans la société belge, des résidus de pilarisation et de quelle façon sont-ils visibles ? À travers de nombreuses études de cas abordant l’action de la société civile, cet ouvrage examine différentes facettes du pays sous l’angle de son rapport à la pilarisation en s’attachant tout particulièrement à prendre en compte les dimensions sociologique, politique et historique du phénomène et en ciblant plus spécifiquement le déclin supposé du clivage philosophique.

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